1975 | La Chorétique: Science de la danse et des technologies

Dès son plus jeune âge, Bruno Verdi, s’interroge, aiguise sa curiosité et sa soif de connaissance. Dans les années 60, il débute la musique, la peinture, la poésie, et enchaîne avec le sport d’élite. Un peu à contre-courant de son époque, il aborde la danse robotique, la danse contemporaine et les débuts du Télétexte et de l’avènement de l’ordinateur.

Son adage préféré « dépasser les limites traditionnelles de la danse » se retrouve tant dans un nouveau vocabulaire gestuel, que dans l’approche musicale et l’intégration de nouvelles technologies. Le terme New Dance prends tout son sens avec une élogieuse critique du Journal le Devoir en 1984, confirmant son approche visionnaire et avant-gardiste.

Doté d’une solide formation en histoire de l’art, il conceptualise et présente un projet innovateur de ses recherches, au concours national du « Programme Exploration édition 1983 » du Conseil des Arts du Canada. Avec « DANCE GRAPHICS » – chorégraphie par ordinateur, Bruno Verdi est récipient de l’une des deux bourses sur 400 projets déposés.

Dès 1983, écouter cet interview de STUDIO 3 – des propos en opposition au module de danse de l’UQAM – dont il expose déjà ses travaux scientifiques avec l’ordinateur, citant :

« la chose la plus nouvelle – c’est incorporer la danse graphique sur ordinateur »  « c’est encore une approche très technologique » 

« C’est le rejet ou plus ou moins un rejet de ce qui s’est fait juste avant nous » 

 « Travail en forme de rupture » 

Lien de l’interview de 1983 de l’UQAM – Studio 3: https://www.youtube.com/watch?v=5GlqeYaDbjI

 

En 1985-86, la performance interactive « Analogic Dance Project » est un manifeste de l’Art et l’Informatique e devient la première chorégraphie par ordinateur officielle du Canada, et la création de la « Science de la Danse : la Chorétique » prends son essor et se poursuit pendant 40 années avec un long chemin parcouru de développements informatiques, de nouvelles technologies « maison » et inédites, d’œuvres et de performances interactives atypiques.

Précurseur dès 1975, Bruno Verdi en pionnier créée l’avènement de l’intégration de l’ordinateur et de technologies dans la Danse, la Musique, les Arts de la scène et les Arts Vivants, son approche singulière fut primée internationalement et adulée par la critique. Après sa bourse du Conseil des Arts du Canada pour « Dance Graphics », Bruno Verdi est en rédaction de mémoire de maitrise en Etudes des Arts de 2e cycle, sous la houlette de Rose-Marie Arbour et de Marcel St-Pierre au département d’histoire de l’art de l’UQAM (dès 1985). 

Il confirme déjà à cette époque ses travaux de recherches fondamentales dans le thème de son mémoire « Danse et Informatique », dont sa performance « Analogic Dance Project » danse – musique électronique – animation 3D – iA – vidéo d’art présenté au Centre Culturel de Côtes-des-Neiges à Montréal fut l’oeuvre manifeste de l’intégration de l’ordinateur et les arts entourant la Danse (1986). 

En 1986, il est invité par Michel Cartier, à présenter ses travaux et résultats de recherche APPLE-DANSE au Laboratoire de Télématique de l’Université du Québec (UQAM) et à la manifestation « Rendez-vous Médiatique’86 » à la Galerie de l’UQAM. Depuis des décennies, il n’a cessé de développer et d’inventer de nouveaux concepts et de nouvelles technologies afin d’ouvrir de nouvelles voies au monde de l’Art.

L’article de Patricia Meylan du 24 Heures en 1990  » L’électronique au service de l’Art – Les ballets de Verdi  » traite des nouveaux danseurs mutants, des nouveaux instruments digitaux et musicaux qui change complètement le rapport du danseur et du performeur à un environnement numérique. 

Visionnaire et musicien, il prolonge sa démarche particulièrement dans le monde musical et des arts vivants etmédiatiques. Ses inventions digitales dénotent d’une approche visionnaire et transforme des objets en nouveaux instruments numériques au service du mouvement, d’un nouveau paradigme musique-corps. Le « CORPS MUSICAL » est né !

Actuellement, il travaille sur un nouveau projet intitulé  » Della Stella  » – un second changement de paradigme des oeuvres gestuelles et musicales, à porté de soi ! Un nouveau champ de participation pour le public du futur ! 

 

 

La critique dit


La Science