1983 | La Chorétique influencent le futur de la Danse
Bruno Verdi en réalité virtuelle numérisé en clone en 1999 - Première compagnie de danse en digitalisation des danseurs, en partenariat avec Miralab Genève
La Danse est toujours liée à la musique, au théâtre, à l’espace, à la mise en scène, au éclairage, et tous les « autres accessoires » inhérents comme les costumes, maquillages, coiffures, accessoires de scène, qui sont tous des symboles ou des signaux conotatifs, qui donne sens et pathos à l’oeuvre. Déjà initié au carte perforée de l’Altair 8800 des années ’75, le chorégraphe-informaticien crée une science de la danse et l’ordinateur. En 1983, la « Chorétique » est devenu l’expérience par la preuve en créant des technologies sur mesure, pour fonder et prouver le sens de la démarche artistique de son concepteur Bruno Verdi.
Le sens de la technologie digitale « inventée » et « protocolée » avait un résultat visible, matériel par la présentation d’œuvres dédiées en tournées internationales depuis plus de 38 ans. De la performance interactive avec des instruments digitaux inventés par Bruno Verdi ou des installations environnementales de captations globales de l’espace scénique. La Cie Bruno Verdi porte bien le plébiscite des médias : « La compagnie Bruno Verdi introduit un nouveau courant de la Danse en Suisse – 24 Heures avril 1990 par F. Magnenon ».
En premier lieu, l’idée de créer un programme informatique révolutionnaire afin d’aider le chorégraphe à faciliter la notation et la création de son œuvre (1975-2021) :
- permettre la visualisation de sa chorégraphie à l’écran
- permettre de maîtriser le rendu de son œuvre
- apporter des modifications rapides des gestes et de l’utilisation de l’espace
- préparer un cahier chorégraphique pour chaque danseur ou interprète
- présenter l’ensemble des mouvements par visualisation des artistes
- possibilité de voir la chorégraphie avant les répétitions
- obtenir une sorte d’archives numériques compatible avec le droit d’auteur (dont le nouveau livre blanc de 1985)
- obtenir une légitimité du droit d’auteur
- chorégraphique à l’époque
- obtenir un contrôle complet de l’œuvre dans le sens visuel, sémantique et connotatif
Ces premières recherches ont initiés de nouveaux champs, c’est-à-dire :
- l’invention de programmes informatiques de tous acabits au service de l‘art
- l’invention de circuits, programmations de capteurs et de nouvelles techniques musicales
- l’invention de nouvelles factures d’instruments digitales et interactives aux gestes
- l’invention de programme d’interactions avec le concept lumière
- l’invention d’interfaces adaptées aux œuvres et techniques déployées
- digitalisation de l’ensemble des composantes technologiques des oeuvres
- clonage virtuel de Bruno Verdi en 1998-99 au Laboratoire Miralab Genève
- danseur virtuel dans un environnement 3D au CeBit Hannovre 1999
Ces nouveaux outils à concevoir ont nécessité beaucoup de recherches, d’innovations et des complexités techniques et pratiques inhabituelles dans le domaine des débuts de l’informatique et encore inconnu des Arts de la Scène.
Ils ont remis totalement en question la manière de faire de la danse dont un apport fondamental, par l’inversion du rapport du corps à la Musique. Le « Monolith » de Bruno Verdi conçu de 1983 à 1987 est l’exemple parfait de la démonstration fondamentale du corps créant son propre espace musical.
Un nouveau rapport entre la Musique et la Danse s’instaure et permet au danseur chorégraphe de choisir ses sons, ses mélodies, sa rythmique pour y adapter un mouvement, une danse.
Ce rapport inversé du geste aux sons a provoqué un changement de paradigme essentiel pour la création d’une œuvre ou d’une performance. En poussant la démarche à l’extrême, jusqu’à enregistrer ses propres sons, les moduler et les modifier en créant des pièces musicales propres aux gestes. Créer un Opus musical à partir du geste, au service de la chorégraphie, dans ce qui il y a de plus intime dans la danse. C’est transformer la Danse en CORPS MUSICAL.
Ce concept et pari fut réussi avec l’obtention du « Prix spécial d’Innovation » remis à Paris en 1990, pour le Monolith, un synthétiseur corporel et musical unique.
Bruno Verdi s’est attaché également au design graphique de ces inventions, il a également créer de nouveaux effets spéciaux dans ses vidéos d’Arts, créer des nombreuses interfaces digitales, sculptures sonores, accessoires et costumes digitaux, des espaces sonores interactifs, etc.
De 1987 à 1990, il est technicien informaticien pour le parc des machines, l’installation du premier réseau Apple dans une imprimerie/journal, la création d’une base de données d’archivage texte-photo, formation des journalistes, intégration de visuels numériques dans la section température et entretien du système Harris, etc. Il s’occupe de la rédaction du cahier spécial informatique du Journal Le Nouvelliste (édition 1988-1989).
Ses travaux et réalisations englobent tous les formes des Arts Vivants et apportent de nouveaux sens à la création. Vous trouverez les détails des autres travaux et inventions dans la rubrique Invention musicale et digitale.
Bruno Verdi participe avec le Laboratoire MIRALAB de Genève à son clonage et sa chorégraphie en réalité virtuelle qui fut présenté au CeBit de Hanovre et au festival des films d’animation de Genève en 1999. Cette collaboration dans le monde de la réalité virtuelle démontre l’attachement du chorégraphe à travailler sur les modes futurs de dématérialisation du corps et de nouveaux concepts de présentation des oeuvres dansées.
Un travail de réalité virtuelle entamée par la Cie Bruno Verdi entamée, il y plus de 24 ans – toujours d’avant-garde avec la digitalisation de ces environnements scéniques dont l’Usine Apparatebau complètement numérisée en 2000 avec » Silence d’Eau ». Son concepteur ne cesse d’évoluer dans le monde digital qu’il a fondé en 1983 – avec la Chorétique. De nouvelles interfaces ont vu le jour !