LE CORPS MUSICAL  Bruno Verdi ses inventions digitales et musicales

Descendant de la famille de Guiseppe Verdi, célèbre compositeur de musiques et d’opéras, Bruno Verdi respire la musique dès son plus jeune âge. Il étudie les instruments à vents dont la flûte traversière, la clarinette, le saxophone, puis le synthétiseur et collectionne divers instruments.

Parallèlement avec la Danse, il souhaite réunir les gestes et les sons en une seule action, une interaction profonde entre la naissance d’un mouvement et d’une sonorité.

Dès 1975, Bruno Verdi danse en jouant de la flûte traversière, du saxophone et teste des beta programme informatique de musique. L’arrivée du synthétiseur le propulse dans une recherche musicale à par, où sa fascination de combiner les sons – émotions – gestes.

Il invente des interfaces, détourne des capteurs, programme des prés logiciels de musique pour arriver après 4 ans de travaux de recherches à sa première invention mondiale – le MONOLITH.

Il réalise ainsi à concrétiser une démarche en un objet complexe, un synthétiseur corporel adapté à la danse, et qui permet au danseur de « performer » des sons et des gestes. Une partition complète musique – danse en parfaite symbiose.

Depuis 1983 pour cet inventeur né, c’est le départ pour une grande série d’inventions, d’innovations, de programmation informatiques, d’installation sonores, d’objets digitaux et de performances interactives . Il a été honoré de plus de 8 prix internationaux, des Prix prestigieux comme le Salon de l’Innovation à Paris ou le Salon des Technologies de Turin et le CeBit de Hannovre. Récompensé pour ses travaux et ses créations digitales uniques, il confirme sa paternité dans le domaine des Arts Vivants et de l’intégration de nouveaux médias depuis près de 4 décennies..

 

MONOLITH VERSUS (2020)

 

 MONOLTH VERSUS est une nouvelle version de sculpture architecturale interactive qui resurgit dans une forme et une utilité renouvelée. Cet objet urbain d’esthétique contemporaine est composé de matériaux actuels: béton armé translucide en forme d’origami, de fibre optique, de verre d’art illuminé, et entouré de végétation s’inscrivant dans l’appel d’offre d’un giratoire à la Ville de Morges. 

MONOLITH VERSUS souhaitait apporter une touche particulière à l’entrée de la Ville, c’est-à-dire joindre la fonction de régulation du trafic routier par une interaction lumineuse créative pour les usagers et les passants. Ce projet est arrivé dans les 7 finalistes du concours. 

 

LE MONOLITH (1983-1987)

PRIX INTERNATIONAL D’INNOVATION – PARIS 1990 remis par le Président français Jacques Chirac

Le MONOLITH est l’inventions la plus reconnue de Bruno Verdi et représente parfaitement le challenge technologique des années 1980, c’est-à-dire développer des processeurs, des techniques et des nouvelles technologies qui contribuent à explorer de nouveaux champs artistiques.

Intégrer dans l’œuvre « AIDA 2000 © 1983-88 »,   le thème du célèbre oncle et compositeur est détourné pour proposer une danse où l’essence  du thème est reprise avec une démarche complètement innovatrice : créer des sons à partir des gestes…

Plus de 57 capteurs positionnés, détournés et harmonisés avec l’amplitude corporelle de la Danse, propose un univers musical où la relation geste – musique est inhérente au concept art – design  technique.

La forme, le design et l’ingénierie du Monolith reprennent l’idée d’une pyramide tronquée, lié au thème de l’Aida de G. Verdi. la révolution danse est née !

La base musicale est issue de prises de sons et des mélodies personnelles enregistrées dans la Nature ou des chants tribaux, et dans les versions ultérieures des mélodies avec le Fairlight CM II, l’échantillonneur de EMAX SE sampler, AKAI MPC 2000 XL, Emulator 64 Sound design, Yamaha TX802, AIRbase 99, JOMOX et autres.

A noter en 1980 qu’à cette époque le Fairlight CM II faisait office de clavier midi fantastique et que en 1983, l’un des seuls synthétiseurs disponible en rack fut le Yamaha TX 802/DX7 avec 16 canaux de sons FM possibles. Il a fallu créer une interface « maison », à quatre « patterns » manipulé par un technicien pour réaliser les oeuvres. Construire un prototype technique fonctionnel est déjà en soi, un combat réussi, en faire une œuvre de répertoire permanente à part entière est un aboutissement complet.

Vu l’absence de technologies à cette époque, il a fallu créer des programmes, des microprocesseurs, des technologies et des interfaces, des sons, des mélodies en relation intrinsèque avec le Corps Dansé…

L’importance de cette démarche et de sa validation en tant que concept artistique se propose :

  • d’inverser le rapport de la danse à la Musique…
  • d’initier le changement de paradigme de la danse et la musique, et que Bruno Verdi s’appliquera au fil des années ‘90 jusqu’à maintenant…

Le Monolith est plus qu’une invention aboutie en 1987, Bruno Verdi précurseur, plonge dans le monde des technologies, avec sens et facilité, pour créer un espace numérique dans les Arts Vivants.

Le MONOLITH sera honoré d’un Prix spécial lors du concours du « Gala de l’innovation et de la création», au Parc Floral à Paris en 1990. Une consécration bien méritée qui confirmera le statut de son concepteur.

En 2021, une nouvelle version du MONOLITH 3.0 est à l’étude.

LE YATAGAN (1990-1991)

 

PRIX INTERNATIONAL DE MUSIQUE – PARIS 1991 et PRIX LOUIS JOUVET – SIEL 2001

A la poursuite de la nouveauté et avec l’expérience des tournées internationales avec l’imposant MONOLITH, les complications de gestion logistique et de transport ont orienté le prochain « objet digital » à une portabilité plus pragmatique et une plus grande maniabilité. La problématique des longs câbles de connections avec les « Digit Gloves » ou autres interfaces étaient aussi une grande contrainte sur scène.

Sur le thème de l’animal de la mante religieuse, Bruno Verdi voulait  apporter une prolongation de son bras, une forme d’extension pour déformer le corps initial. Cette « mandibule » stylisée s’est transformée en une sorte de sabre musical, un clavier portable avec tous les attributs d’un petit synthétiseur.

Devenu un accessoire numérique, musical et de scène, il a fallu être inventif, et fournir des travaux de recherches pointus, puisqu’il n’y avait de programme pour la gestion musicale, pas de capteurs tactiles à cette époque, pas de capteurs de mouvements horizontaux ou verticaux, dont la gestion électrique d’un tel appareil avec seulement 4 piles AA. Un véritable exploit d’inventivité qui fut primé à deux reprises en 1991 et en 2001 à Paris.

Aussi, 2800 lignes de codes d’assembleur furent nécessaire pour la programmation interne, la réalisation d’une couche hypersensible de mousse et une carte mère pour le déclenchement des 12 notes de la lame. Egalement la gestion des rythmes, du pitch, de la réverbération, de la gestion des routines musicales ou du capteur optique, sans oublier la problématique de l’autonomie électrique … Un défi de taille tant au niveau  de la lutherie, de l’ingénierie musicale et technologique, qui fut récompensé à deux reprises par des Prix Internationaux d’innovation et de musique en France.

Sur le plan conceptuel et artistique, la transformation d’un instrument de musique en une forme différente, en une facture nouvelle a permis de décloisonner le design classique des instruments de musique traditionnels.

Transmuter un instrument de musique en tout de sorte de nouveau objet, de nouvelle forme – c’est modifier le sens visuel des instruments, c’est réinventer les codes de design et développer de nouvelles attitudes du jeu musical !

Ce profond changement de pratique musicale se répercute aussi dans la « gestuelle du jeu du musicien ». Modifier le geste, c’est aussi varier le sens musical, c’est apporter une nouvelle manière de jouer de la Musique.

Un nouveau terrain à explorer où la corporalité du musicien se métamorphose en « performeur interactif » où tous les codes sont en devenir !

Le YATAGAN fut une autre porte d’ouverture musicale, une conception qui modifie les modèles et les références classiques, une sorte de boîte de pandore des années 1990, qui initia de nos jours de multiples réalisations audacieuses.

Le YATAGAN est le pas vers d’un véritable changement de paradigme contemporain de la Musique… Le Corps Musical entre dans une nouvelle ère…

Journal 24 Heures | 1990
Concours international des technologies de la création | Paris
Journal 24 Heures | 1992
par Y.J. – l'AICSR s'arrête sur l'invention du YATAGAN

GlassPlatineVegetal (2021)

 

 GlassPlatineVegetal est une construction personnelle comme une nouvelle interface de table de mixage à captation – qui permet de relier toutes sortes de technologies pour en faire un concert avec des  » plantes instruments  » en une performance interactive au goût du jour et sur les réseaux.  

Des végétaux et de l’eau qui font de la musique… Des performeurs qu’y dirigent un orchestre de plantes, un ensemble instrumental inédit, utopique, irréaliste! Une musique de chambre végétale. 

La musique prends des formes chimériques pour façonner une nouvelle fiction de l’Art performatif des Arts Vivants qui portent bien leurs noms en cette circonstance. 

LE DIGIT GLOVES (1983 et 1989-90)

Bruno Verdi avait déjà explorer les gants digitaux déjà en 1983, il a voulu déconstruire le geste du pianiste en le libérant de l’instrument « le piano ».

Dans la volonté de « jouer du piano » sans clavier et sur toutes surfaces, et dans l’idée de la libération du jeu « statique » de l’imposant piano, le performeur se transforme en un danseur pianiste dans la chorégraphie performance musicale « Implosion on the Move » et « Human Nature cycle 2 » (en 1989 et en 1990).

Les gants digitaux reliés à 5 mètres de câbles avec dix touches ont permis de créer une multitude de possibilités grâce à l’arrivée de l’ordinateur « Atari » et autres récentes technologies. 

La construction d’une interface de 10 prises « cinch » de 5 mètres accordée à la « régie maison » et les sons originaux composés expressément pour la chorégraphie, apporte une réelle dimension de continuité dans l’action musicale et dans la performance du corps et du jeu de mains. Transformé les mains en piano virtuel lié à la chorégraphie, un défi tel un magicien de la Danse.

A noter que à cette époque le bluetooth ou le wifi n’existait pas, mais l’effet de danser en jouant sur son corps – sur le sol – les autres artistes ou les décors apportaient un effet magique et surréaliste en 1989, lors de la première au Théâtre de Sion ou au Festival International STEP’90 et en tournée en Suisse et en Europe.

Au delà de l’effet, la possibilité d’apporter sur soi, sur le danseur, des capteurs tactiles pour combiner le son et le geste fut un pas supplémentaires dans cette recherche d’envelopper et d’assembler les mélodies avec une corrélation intime du mouvement dansé.

Le CORPS MUSICAL a pris une forme réelle et la Danse s’approprie le Musique pour ne faire que UN ! Les gants « Digit Gloves » furent utilisés dans de nombreuses performances musicales et interactives.

LE DIGIT WOODS (1988-1990)

Bruno Verdi aime créer des environnements et des espaces interactifs. La forêt d’arbres digitaux dans la performance IMPLOSION ON THE MOVE et HUMAN NATURE est une magnifique installation sonore où les corps dansés inter-réagissent avec cette ambiance de jungle sur scène. Une symbiose entre la Nature, l’Humain et la Musique.

Danser dans une forêt « numérisée », il y a 30 ans est un exploit technologique et artistique unique dans le cadre du grand Festival International de danse STEPS en Suisse, où la compagnie fut invitée  à présenter cette oeuvre innovante. 

Ce festival réunit l’élite de la Danse internationale avec une tournée suisse à la clé pour la Cie Bruno verdi (1990).

150 arbres en une tonne et demi de chargement fut un réel défi logistique et technique. Une forêt truffée de capteurs de toute sorte en complément des gants digitaux et du premier violon digital européen. Un trio musical virtuose vivant qui laisse les sons originaux chanter l’humanité de la Vie. Une forêt qui parle, chante des incantations, murmure son souffle, sa force. L’Installation sonore DIGIT WOODS fut une œuvre majeure dans le cheminement et la recherche musique-danse de Bruno Verdi.

LE FOSSIL

La sculpture sonore FOSSIL est un objet d’art sur le thème du fossile d’arbre. Et exécuté avec des fils de cuivres, du bois et différents capteurs fixés sur une immense planche de plexiglas de deux mètres.

Exécuté à la façon ancienne de son paternel, Bruno Verdi s’est mis à créer un arbre en métal comme fonction d’installation sonore avec le programme MAX, qui permettait le pilotage des vidéos, des lumières, des sons et mélodies.

L’arbre pétrifié renaît grâce à des capteurs spéciaux maison, qui  réagissent au vent, au souffle, à son environnement, telles des feuilles numériques qui provoquent une ambiance sonore et des effets visuels…

Intégré initialement dans la performance VJiing « FOREST BEAT », la sculpture devient vivante et un acteur à part entière dans l’œuvre. Une performance qui allie l’essence de la Forêt dans sa plus pure musicalité où le vent, les sons d’oiseaux, le bruit soutenu des feuilles, de la Terre et de ces habitants se projette en images sur fond de château médiéval. Cette installation a servi à soutenir le mémoire de Master en nouveaux médias à la HEAD de Genève.

LE VIOLON DIGITAL (1989-1990)

Transformé tout objet en « instrument de Musique » est l’ADN de Bruno Verdi. Identifié par la critique comme initiateur de l’électro-pop, il poursuit son récit musical et modifie et détourne par les formes et les fonctions.  Transformé le design traditionnel d’un violon, en lui attribuant toutes sortes de sons et mélodies. C’est une volonté de transformer cette image centenaire de l’instrument et de l’exalter dans un autre univers sonore. Créer la magie c’est enivrer l’esprit !

Le Violon ZETA fut le premier violon digital d’Europe à être intégrer dans une performance interactive chorégraphiée. IMPLOSION ON THE MOVE de 1989 est l’exemple même d’un concert digital et l’aboutissement orchestral d’une forêt numérique, de gants digitaux et d’une violoniste, au sein d’une œuvre vivante et inimitable dans cette décennie. 

Au delà d’un concept sur papier, l’oeuvre aborde une nouvelle étape dans cette démarche particulière de Bruno Verdi, et franchi un pas décisif dans ses recherches d’inventions et dans l’avancement de la Chorétique : Science de la Danse et des Nouvelles Technologies.. 

Le violon  ZETA est une brèche dans l’interaction musique danse, car aucune tonalité de violon traditionnel furent utilisée, mais plutôt une composition de sons et mélodies originales « in situ » et adapté à la narration de la performance IMPLOSION ON THE MOVE.

L’intégration d’une nouvelle forme digitale de violon entre en contraste, avec la forêt musicale « Digit Woods », les gants digitaux « Digit Gloves » et le saxophone digital « Yamaha X11 » forme une nouvelle sorte d’orchestre du futur !

LE DIGIT WEAR (1985 et 2001)

Dans l’idée de jumeler au plus près du corps du performeur, une deuxième peau réactive et par ce contact numérique direct déclenché une série d’effets, est le résultat ultime de la recherche de Bruno Verdi. Rendre au corps, au mouvement tous les arts de la scène en un seul acte. Transmuter les sens en une expression de fusion artistique, par l’intermédiaire d’un vêtement, d’un costume de scène digital. Ce concept a longtemps mûriit chez son auteur, mais les technologies « à fabriquer », difficiles à mettre en œuvre à cause de contraintes physiques et des déplacements et mouvements pouvant entraver la « souplesse » de la technologie.

La collaboration et l’équipe de Bruno Verdi ont permis de créer deux types de vêtements numériques, l’un pour une performance à Paris  et l’autre pour une performance au Hallenstadium de Zurich devant 20’000 personnes (Street Parade 2001).

Le DIGIT WEAR est une sorte de deuxième « peau » du corps, un sorte de costume de scène truffé de technologies et  de capteurs, qui interagit avec le geste, l’espace, la Musique, la mise en scène et toutes les constituantes de l’œuvre.

Un concept innovant qui permet d’apporter au récit, une dualité dans la composition corps et espace. Une odyssée où tous les arts se confondent dans une réelle harmonie, où l’interaction prend tout son sens. Equilibre entre mouvements, chorégraphie et l’espace scénique, une allégorie de l’art ultime, complétant l’essence même du geste né de l’émotion intérieure

LE SOUNDFOTO (2006-2007)

Dans sa volonté de transformer tous les objets usuels en machine à Musique, Bruno s’est penché sur le concept du support photographique via la possibilité de diffusion du son. Inventez une technologie pour résoudre un problème artistique et conceptuel est l’ADN qui caractérise le fondateur de la Cie Verdi.

Rendre à l’image une poésie musicale pour renforcer son message, son sens voire une redéfinition de l’image du photographe. Jouer entre l’image et le son comme un double espace à explorer, un double langage possible comme une nouvelle immersion de l’image au spectateur.

SoundFoto – Transformer une photo en haut-parleur ?

L’idée de créer un support d’image délivrant des sons de la radio, d’un ampli audio ou toutes sortes d’instruments de diffusion servait à confronter l’image et le sonore. Proposé une confrontation entre le visuel du photographe et ses choix   de sonorités ajoute une nouvelle dimension à l’image.

Transformer l’image en son sur un format classique ! Pari réussi !

L'EAU DU TEMPS (2021)

A partir d’une photographie de l’auteur sur des déchets de bouteilles plastiques, l’idée de créer une sculpture fontaine évolutive à partir d’un cube de PET recyclé, qui soit esthétique, naturelle et interactive, par son originalité tant par la forme que par son message de durabilité au quotidien.

Transformer un objet de récupération en une fontaine lumineuse avec un concept de ré-appropriation de la Nature en milieu urbain, nous semblait un pari très actuel, pour les aménagements de l’Avenue de la Gare de Martigny.

LE TECHNOVOX (1986-1988)

Allié voix, poésie et musique en un seul tableau fut la toute première démarche musicale, digitale et conceptuelle de Bruno Verdi cherche à relier ces trois éléments artistiques en un seul…

Ce bâtisseur de technologies musicales s’interroge en 1986 sur son jeu de danseur musicien dans ces œuvres précédentes. Il réfléchi comment s’échapper du saxophone ou de la flûte traversière dans ses chorégraphies antétieures.

Bruno touché par les vers du poète Prévert, qu’il considère une extension de sa pensée dans la préparation de son AIDA 2000 de 1987, il s’ingénie à détourner des technologies disparates, incompatibles pour transformer la voix en note, en instrument de musique.

Créer un dualisme où la lecture de la poésie est transformée en Musique, un dédoublement de l’action théâtrale qui donne un nouveau sens au texte, une sorte de note des mots. Une sémantique musicale propre à chaque performeur, dont les sons de la voix diffère, et propose un univers sonore dissemblable à chaque « spectacle ».

Premier essai réussi en 1986-1987 soit il y a déjà 34 ans !

KEYBOARD Magazine | Mars 1990 Magazine de Musique | Paris
Le Journal de l'Innovation | 1990
Salon de la création et l’Innovation | Paris
Le Nouveau Quotidien | 1993 par Isabelle Musy | Lausanne