Première expérience de danse contemporaine au CEGEP Rosemont, Bruno Verdi entame une formation de boursier à l’Ecole Louise Lapierre, de multiples stages, puis au département de Danse de l’Universtié du Québec en 1981. Ses autres formations universitaires variées le poussent à explorer d’autres univers que les cercles fermés de la danse classique et contemporaine de l’époque.
De nombreux solos dont la gestuelle ne corresponds pas à la mode, naissent avec la volonté d’intégrer les instruments de musique sur scène. SUITE 1 présenté en 1980 à l’UQAM est un bel exemple de cette singularité. Cette performance danse – flûte traversière et art visuel préfigure déjà le cheminement de la naissance de la Compagnie Bruno Verdi en 1983 à Montréal.
Parallèlement, il devient un adepte de la programmation Basic, Pascal, Cobol et le langage C. Bruno Verdi cherche à dépasser les limites traditionnelles de la danse, et ce en introduisant un nouveau courant technologique aux Arts de la Scène. Il présente à la Galerie de l’UQAM, une première mondiale avec une chorégraphie par ordinateur financé par le programme Explorations du Conseil des Arts du Canada en 1983-1984. Deux candidats sont choisis sur 400 projets nationaux.
Fort de cette reconnaissance, il crée la « Chorétique : Science de la danse et des technologies » et développe des nouveaux outils technologiques uniques au monde. La Compagnie montréalaise réalise de nombreuses œuvres majeures dont « OSE FLAMANT ROSE » et « ANALOGIC DANCE » première mondiale d’une oeuvre numérique dansée au Centre Culturel Côtes des Neiges à Montréal (1985).
Cette dernière performance interactive d’exception, « ANALOGIC DANCE » offre un panel d’animation 2D/3D, de musique live avec le clavier du Amiga 1000, une IA discute avec un danseur et une animation chorégraphiée par ordinateur sur un nouvel écran spécial de 3 X 3 mètres. La danse et les nouvelles technologies sont désormais lancées…