La Compagnie Bruno Verdi son histoire
1986 – 1989
En 1986, grâce à une démarche unique doublé d’un réelle vision économique de l’Art, La Cie Bruno Verdi gagne un Prix PME Jeune entreprise culturelle remis par un grand jury du Journal de Montréal. Cette même année, invitée en Suisse, la Cie annonce à la remise de ce prix devant un large parterre de personnalités, son déménagement et son installation en Europe.
Dès 1987 et fort de son grand succès et de ses 3 prix internationaux de chorégraphies en Europe, et ce en moins d’une année de présence sur le vieux continent. La Cie Bruno Verdi enchaînent les tournées et l’engouement général propulse ses équipes dans plusieurs secteurs : grand spectacle, performances interactives, festivals de danse, salons technologiques, création d’un synthétiseur corporel le « Monolith » primé au Gala de l’innovation au Parc Floral à Paris en 1990.
Des œuvres majeures comme « OUT », « AIDA 2000 » et « Implosion on the move » sont acclamés dans toute l’Europe et les critiques marquent l’originalité et les nouvelles approches musicales et installations sonores de la Compagnie.
« Ils mettent en scène une danse très « physique » et athlétique, exigeant puissance et précision de la part de ses exécutants… On décèle en même temps un nouveau « bougé »… Les trois danseurs font preuve d’une remarquable cohésion… Verdi y explore Ie thème de l’équilibre, au risque de la cassure et de la déstabilisation parfaitement maîtrisée »
Journal suisse La Côte, novembre 1988 par Martine Rochat
« Il faut dire que Bruno Verdi est l’un des pionniers dans le domaine de la danse conjuguée à l’informatique. Année après année, il a orienté ses recherches vers une nouvelle voie : la chorétique qui est a science de la danse et des nouvelles techniques… Cette démarche trouve une expression éclatante dans la nouvelle version d’Aida… Un ordinateur prend la forme d’un grand monolithe, sorte d’instrument musico-corporel qui réagit aux gestes des danseurs et produit des sons, une musique, en fonction des mouvements sur la scène. Le procédé est absolument révolutionnaire et bouleverse complètement notre conception de l’espace musical dans la danse. »
Journal suisse le Nouvelliste, le 9 novembre 1989 par Vincent Pellegrini
En cette période, Bruno Verdi abouti à des créations digitales révolutionnaires, le MONOLITH, l’installation sonore d’une Forêt d’arbres digitaux DIGITWOODS, les gants musicaux DIGIT GLOVES, le Technovox et l’arrivée du violon ZETA sont des concepts forts. Cette vague d’innovation technique et technologique est l’aboutissement de plusieurs décennies de recherches fondamentales. Cette période est sans conteste la pierre angulaire Art Science Economie que défend son concepteur. » Le pourfendeur des ballets classiques » identifié par la critique confirme l’apogée de son nouveau courant de la Danse et des Technologies Suisse et en Europe, comme un » grand jeté » vers une modernité, qui préfigurait une avant-garde dans le domaine des Arts Vivants.
Entre salons technologiques, tournées internationales et conférences, La Cie Bruno Verdi a su renouveler un nouveau langage corporel et un changement de paradigme, où la science participe pleinement à la création, et ce sur toutes les facettes complexes réunissant de nombreux métiers dans les Arts du Spectacles.
Au delà des outils de création, la volonté de faire rêver son public fut le leitmotiv premier de cette envie de danser et partager les mélodies du Corps Musical !
