La Compagnie Bruno Verdi et son histoire

1990 – 1991

Quatre années après son installation, la Compagnie est identifiée par la critique comme « nouveau courant de la danse en Suisse »  ouvre le premier Centre de Formation Professionnelle en Danse de Suisse Romande et reçoit le mandat de l’Etat du Valais, pour l’organisation officielle du Concours Cantonal de danse de l’Etat du Valais. Ce concours aura lieu en 1990, 1992. 1995, trois éditions à succès avec des expositions éducatives de Danse, des conférences et des films.

C’est aussi l’occasion pour la Cie Bruno Verdi et son équipe d’engranger de nouveaux succès internationaux dans des concours où plus de 400 candidats prestigieux du monde entier se sont affrontés. Son inventeur Bruno Verdi remporte un prix international d’innovation pour le « Monolith » à Paris en 1990  et un autre prix international de musique pour le « Yatagan » en 1991 à la Halle de Villette à Paris. Preuve d’une inventivité sans limite prôner par l’artiste.

Egalement la Cie Bruno Verdi s’offre plus de 90 prestations en deux ans avec « Implosion on the Move », « Human Nature » et avec l’apothéose d’un grand spectacle national de l’anniversaire des 700 ans de la Suisse, le « Nicolas de Flüe » avec la fin du chantier et l’Inauguration de l’amphithéâtre romain du IIe siècle en Suisse. Un succès sans précédent en Suisse avec plus de 15’000 spectateurs en 5 soirs et 320 personnes sur scène, Bruno Verdi assuma les fonctions de directeur général et artistique, et confirme son potentiel dans la gestion de grand événement et projet culturel national.

 

 Des invitations à de multiples salons informatique et technologiques et un prix honorifique de l’Académie française des Arts et des Lettres, pour rôle majeur dans l’innovation et les recherches scientifiques de son fondateur (1991).

Des années fastes qui contribuent à confirmer le titre de « pourfendeur des ballets classiques » attribués par la critique helvétique.  Un statut que la Cie Bruno Verdi revendique…

La participation au Festival International STEPS Migros en 1990, introduit un nouveau volet technologique important pour la Compagnie. Bruno Verdi, qui intègre une forêt monumentale de 140 d’arbres digitaux, la fabrication spéciale d’un violon digital, l’introduction de gants musicaux avec un décor de murs impressionnants et des éléments de suspension et de grimpe – concept très osé et original pour l’époque. La musique est assurée par André Pignat, la Compagnie privilégie toujours l’originalité et les prises de sons naturelles pour envelopper ses rythmiques envoûtantes.

A ce moment, le public découvre l’ampleur de la technologie sur scène en Danse et les critiques y apportent leurs contributions. Le concept scénique de HUMAN NATURE en forme d’installation sonore n’est pas relevé à l’époque et l’assimilation à une performance interactive dépasse la manière de percevoir la Danse Nouvelle par le monde de la danse en Suisse. 

 

« Le spectacle était une réussite…

La scénographie, de Bruno Verdi, l’utilisation de l’espace, les costumes et l’éclairage, ainsi que le jeu des acteurs et des danseurs, mettaient en valeur le texte de Denis de Rougemont et la musique d’Arthur Honegger, samedi soir, dans l’amphithéâtre de Martigny. L’idée était excellente, pour marquer l’événement et le 700e de la Confédération… »

le Journal Le «24 Heures du 17 juin 1991 par Myraim Tetaz

L’ère de la robotique

Jouant au mutant, Bruno Verdi fait entrer l’électronique dans la danse. Stupeur.

« Danse, musique électronique, escalade, informatique: Bruno Verdi ne craint pas d’innover ni de choquer… » «  … l’invitation du festival Steps’90. Le propos de ce pourfendeur des ballets classiques: montrer un homme primitif, qui vit en osmose avec la nature. Au sein d’une forêt étrange, Bruno Verdi, Nathalie Zufferey et Géraldine Lonfat se lancent dans une danse à la fois tribale et joyeuse, dénuée de tout tabou. Vêtus de costumes qui évoquent certaines plantes carnivores, les trois danseurs entrent peu à peu dans une transe frénétique, sans pour autant perdre contact avec la terre et ses fruits. »

« Le trio ne manque pourtant ni de fougue ni de précision. Pour preuve, l’étonnante exactitude avec laquelle les danseurs pirouettent et se rencontrent sur une musique sans repères ni cassures. »

Le Matin – 10 mai 1990  par Isabelle Fabrycy

1986 1989

1992 1995